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Certification BREEAM — De quoi s’agit-il ?

Le système d’évaluation environnementale BREEAM permet de mesurer et de valoriser les performances durables d’un bâtiment. De quoi s’agit-il concrètement ? Quels critères sont évalués ? Quel en est le coût ? Voici les éléments clés à retenir.
Qu’est-ce que la certification BREEAM ?

Qu’est-ce que la certification BREEAM ?

BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) est une certification environnementale développée en 1990 par le Building Research Establishment (BRE), un organisme britannique de recherche dans le domaine du bâtiment. Elle permet d’évaluer la durabilité d’actifs immobiliers, qu’ils soient neufs, existants ou en phase de rénovation/aménagement.

BREEAM fait partie des principales certifications internationales aux côtés du LEED (Leadership in Energy and Environmental Design, Amérique du Nord) ou de la HQE (Haute Qualité Environnementale, France). « BREEAM est l’une des normes les plus reconnues au monde. Elle est utilisée à 80 % en Europe, la France étant l’un des pays pionniers dans son application », explique Youcef Maharzi, Key Account Manager chez BRE.

Sur quoi repose BREEAM ?

BREEAM repose sur une évaluation indépendante de la performance environnementale d’un bâtiment tout au long de son cycle de vie.

« En France, elle s’impose comme un outil stratégique pour répondre aux exigences ESG ou RSE des investisseurs, mais également pour structurer une démarche alignée avec la taxonomie verte européenne », précise Youcef.

L’évaluation est réalisée par un tiers indépendant : un BREEAM Assessor ou un BREEAM AP (Accredited Professional), tous deux agréés par le BRE. Ces experts analysent la conformité de l’actif aux exigences de la norme, sur la base de laquelle le BRE délivre la certification.

À savoir : Lancée en 2018 par la Commission européenne pour guider et mobiliser les investissements privés en vue de la neutralité climatique d’ici à 2050, la taxonomie verte de l’Union européenne est un système de classification des activités économiques permettant d’identifier celles qui sont durables sur le plan environnemental, c’est-à-dire qui n’aggravent pas le changement climatique.

Quels sont les critères évalués ?

BREEAM évalue un ensemble de catégories jugées essentielles dans la transition écologique, couvrant des thématiques environnementales, sociales et techniques :

  • Énergie : performance énergétique
  • Eau : gestion et consommation
  • Utilisation du sol & écologie : biodiversité et empreinte carbone
  • Santé et bien-être : qualité de l’environnement intérieur
  • Transport : accessibilité et mobilité durable
  • Déchets : gestion et réduction
  • Gestion : management environnemental du projet
  • Innovation : initiatives durables hors cadre standard
  • Matériaux : impact des matériaux utilisés
  • Pollution : réduction des émissions et nuisances

Chaque critère reçoit un poids selon son impact environnemental. Le score global, exprimé en pourcentage, détermine le niveau de certification obtenu : Pass (≥ 30 %), Good (≥ 45 %), Very Good (≥ 55 %), Excellent (≥ 70 %), Outstanding (≥ 85 %)

« La majorité des projets visent aujourd’hui le niveau Very Good ou Excellent. Nous observons cependant une progression du niveau Outstanding, notamment chez les grands groupes ou foncières soucieux de leur trajectoire carbone », ajoute Youcef Maharzi.

Comment obtenir la certification ?

Toute entité souhaitant intégrer une démarche ESG ou RSE à travers ses actifs, ou se conformer à des réglementations comme la RE2020 ou le décret tertiaire, peut viser une certification BREEAM.

La démarche consiste à contacter le BRE, qui mettra en relation le porteur de projet avec un BREEAM Assessor ou AP selon la typologie de l’actif. L’expert accompagne ensuite l’utilisateur pour :

  • définir les ambitions du projet ;
  • formuler des recommandations en phase conception (pour du BREEAM New Construction) ;
  • ou évaluer les performances existantes (dans le cas de BREEAM In-Use).

« Ce tiers agit dans une dynamique d’amélioration continue, en accompagnant l’utilisateur à chaque étape, jusqu’à proposer des solutions de fin de vie du bâtiment », explique Youcef Maharzi.

Bon à savoir : Il existe plusieurs déclinaisons de la certification en fonction de la nature du projet :

  • BREEAM New Construction
  • BREEAM In-Use
  • BREEAM Refurbishment and Fit-Out

Quel est le coût d’une certification BREEAM ?

Le coût varie selon plusieurs facteurs : taille de l’actif, usage, complexité, niveau de certification visé, etc.

À titre indicatif :

  • Frais d’enregistrement : entre 1 000 € et 3 000 €
  • Honoraires de l’assessor : Le BRE, en tant qu’organisme certificateur, n’intervient pas dans la fixation des honoraires des assessors et ne peut donc fournir d’information à ce sujet. Les tarifs sont définis directement par les assessors en fonction de la nature et de la complexité du projet.

Des ajustements sont possibles pour les projets multisites ou les portefeuilles, avec des tarifs optimisés et des approches mutualisées.

Une philosophie plus qu’un label

« Plus largement, BREEAM est bien plus qu’un système de notation. C’est une attitude, une façon de concevoir notre rôle dans le monde. Il ne s’agit pas seulement d’obtenir un certificat, mais aussi de démontrer que nous avons aujourd’hui les compétences pour construire mieux, de manière plus responsable. Oui, cela a un coût. Mais si on le perçoit comme une opportunité d’améliorer la qualité et la valeur d’un bâtiment, alors c’est un véritable levier de transformation », conclut Youcef Maharzi.